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Redécouvrir le BC-DXing après l’avoir pratiqué puis abandonné ? Ou bien passer à autre chose ?
DXing
signifie écouter des stations de radio lointaines généralement
étrangères, particulièrement en ondes courtes et ondes moyennes, voire
en ondes longues. « D » signifie la distance et « X » désigne
l'inconnu, à moins que « DX » ne soit inspiré de « RX » qui, dans le
langage radio, signifie un récepteur (BC-DX, BC = Broadcast). Les DXers sont les amateurs qui
pratiquent le DXing. On pourrait décrire plusieurs tendances, les unes
très techniques (devenu majoritaires, avec parfois le challenge
« sportif » de capter les stations les plus lointaines et de
faible puissance), les autres collectionneuses de QSL (accusés de
réception autrefois au format d'une carte postale, QSL est un code issu
du code Q utilisé à l’origine en télégraphie ; aujourd’hui la
démarche est dématérialisée mais perd son potentiel d’objet de
collection), ou encore davantage intéressées par le monde de la
radiodiffusion dans son contexte notamment géopolitique.
Depuis plusieurs années des acteurs étatiques importants ont désinvesti
voire abandonné ce domaine de la radiodiffusion et de nombreux
émetteurs ont été démantelés, au profit d’autres champs de « soft
power ». Certaines installations (notamment dans des anciens pays
de l’Est) ont été achetées par des opérateurs privés dans un but
commercial. Leurs clients seraient souvent des acteurs aux moyens plus
limités qu’autrefois, voire des amateurs pointus. Dans d’autre pays,
cette activité de location d’émetteur, parfois lucrative, est restée le
fait d’acteurs étatiques, souvent pour le compte de radios étrangères,
sans intervention du diffuseur sur le contenu, ces questions ayant
entraîné des débats politiques, y compris en France, où RFI continue
par ailleurs de diffuser ses programmes de qualité. Dans d’autres pays
(du Nord notamment), des petites structures privées ou associatives ont
obtenu le droit d’émettre en ondes courtes avec une puissance limitée
et figurer ainsi dans le WRTH (World Radio TV Handbook, annuaire de
toutes les radios légales, véritable « bible » pour les
amateurs du monde entier depuis des décennies).
L’univers général de la radio et du DX est traité, par exemple, sur ces sites, certains de référence :
https://www.radioworld.com (avec ses excellents ebooks, parfois richement illustrés…)
https://www.lalettre.pro/
https://technic2radio.fr/
https://www.radioeins.de (rubrique « radio-news », en allemand)
https://www.radioforen.de/
https://www.annuairedelaradio.fr/
http://www.radioactu.com/actualites-radio/radios/
Une opportunité de redécouverte ?
La disparition de grands émetteurs en Europe de l’Ouest… est une
opportunité pour en capter, « démasquer » d’autres moins
nombreux, parfois plus lointains mais moins brouillés… Il en a été
ainsi à une certaine époque pour les ondes longues la nuit avec Alger
Chaîne 3 (Tipaza). En ondes moyennes : la station Bretagne 5
captée l’autre nuit en Lorraine à la frontière de l’Alsace, avec une
antenne tout ce qu’il y a de banal. En Europe, on ne capte cependant
plus beaucoup d’émissions en français sur les ondes moyennes (ni en
ondes courtes, ni même en DRM avec un récepteur adapté, à quelques
exceptions notables) et, sur certaines fréquences, on ne capte plus
beaucoup d’émission tout court... Il en est de même en Afrique où de
nombreux sites d’émission sont abandonnés. Le DRM, avec son excellente
qualité sonore, semble cependant connaître un essor dans d’autres
régions du monde et notamment en Inde. Cette disparition d’émetteurs
peut cependant être considérée comme une bonne nouvelle, du fait des
enjeux en termes de bilan carbone, ou pour les habitants résidant à
proximité directe des sites, du fait des potentiels enjeux en termes de
santé publique liés aux risques des ondes électromagnétiques.
La « bande FM » (ondes ultra courtes ou VHF, stations apparues à la fin
des années 1940, 1954 en France) pourrait également disparaître, comme
en Norvège, depuis décembre 2017 (au profit de la radio numérique
terrestre, avec des coûts de diffusion moindres, passée la
transition…). Cette bande FM avait connu un bouillonnement en France
lors de la libéralisation des années 1980, époque révolue, même si
l’aventure des radios associatives et communautaires reste passionnante
dans de nombreux pays du monde. Sur le site mentionné ci-dessous, on
trouve des informations techniques sur ce thème :
https://radiorfa.com/
Tout ceci était bien-sûr déjà bien expliqué notamment ici
https://www.telerama.fr/radio/fin-des-ondes-longues-fin-d-un-monde
Sur ce site, tout est passionnant :
https://www.media-radio.info/radiodiffusion/index.php
Passer à l’archéologie industrielle ?
Faire des ballades autour d’émetteurs (cf aussi autres onglets)… Ils
sont souvent construits sur des sites géographiques intéressants. On
pourra recourir aux excellentes cartes de l’Agence nationale des
fréquences (ANFR).
https://www.cartoradio.fr/#/
Par exemple dans l’Indre (autour d’Issoudun, RFI). Le site de l’ANFR est également intéressant, notamment son rapport annuel.
Les plus belles promenades sont peut-être à faire autour de Monaco ou en Andorre.
https://www.aquiradioandorra.com/
Des sites sont spécialisés comme, par exemple :
https://www.senderfotos.de
https://theantennasite.com
Ci-contre
et ci-dessous des images récentes du site de Junglinster au Luxembourg
(BCE), actif depuis bientôt 90 ans. En partenariat avec un fournisseur
d'énergie, un parc photovoltaïque a été construit notamment au bas des
antennes ondes longues.
Par ailleurs le site est devenu un « téléport » en connexion
avec plusieurs satellites et comprend donc de nombreuses paraboles. Je
doute que l’on émette encore souvent en ondes courtes et sur le pylône
d’une des plus anciennes antennes rideau, une antenne récente genre
yagi est désormais visible sur une des photos (sur l’autre, on peut
voir trois générations d’antennes ondes courtes)… Le site comprend de
nombreuses traces des générations précédentes d'antennes dont des
dispositifs de fixations au sol d'anciens haubans. Les
feeders sont souterrains.



Dans ce pays aux beaux paysages vallonnés et de longue tradition
radiophonique, c’est le site d’émission ondes moyennes
« mythique » (RTL 208) de Marnach qui avait été démantelé en
premier, il y a quelques années. Ce démantèlement intervenait dans le
contexte d’une campagne de plaintes de riverains (rayonnement
électromagnétique important) regroupés en association. En image
d'illustration, la célèbre antenne de nuit (comprenant un pylone
émetteur et un pylone réflecteur, ajouté par la suite) générant un
faisceau dirigé vers le Royaume Uni. Subsistent plusieurs vestiges
bétonnés en plus de l'ancien bâtiment émetteur.
A
Beidweiler, la diffusion en ondes longues a pris fin récemment, à
l’issue de plus de 50 ans d’activité ininterrompue sauf pour la
maintenance (photos d’illustration prise le 31 décembre 2022 avec
réception, pour quelques heures encore, d’un signal à 5 puis sur le
site, désert, en janvier 2023). Un futur démantèlement des antennes
serait envisagé. Comme à Junglinster, présence d'un parc photovoltaïque
en partenariat avec un fournisseur
d'énergie.


Au Felsberg en Sarre, les pylônes du site émetteur d’Europe 1 ont été
dynamités en 2020. Le plateau situé près de Sarrelouis offre
d’intéressantes possibilités de promenades balisées, à proximité
directe de la frontière française, avec de nombreux vestiges… Si le
dernier bâtiment émetteur, géré par BCE, ressemble désormais à un
hangar agricole, les feeders et les mats ayant complètement disparu
(nombreuses vidéos disponibles sur le dynamitage) et les orifices du
bâtiment étant bouchés et qu’il en est de même autour du bâtiment
historique (et classé) d’origine, celui-ci conserve ses installations
intérieures et est devenu propriété de la commune (une des photos
montre un foisonnement de câbles haubans ou feeders il y a une
quinzaine d’années, une autre après le dynamitage des antennes). Des
visites pour le grand public sont parfois organisées. Dans une vidéo
diffusée sur YouTube, le maire évoque des projets culturels ou de
musée. La fin de l’activité privée de radiodiffusion a permis également
récemment la publication de documents photos et vidéos inédits. Sur
l’ancienne antenne de TéléSaar, de nouvelles installations de TNT et de
DAB+ (avec d’excellents programmes) ont été construites, après
rénovation de cette installation, inutilisée pour le broadcast depuis
1958.



Un peu plus loin de la frontière française en Sarre, à Heusweiler, le
site d’émission en ondes moyennes (Europawelle Saar, entre autres), à
la riche histoire, a été démantelé en 2019. La photo d’illustration a
été prise quelques jours avant le dynamitage. L’originale cage de
Faraday au-dessus de l’autoroute voisine a également été démantelée
mais ses anciens mats de support sont toujours visibles.
Quand les émetteurs sont abandonnés, on pourra se rapprocher des
amateurs d’Urbex mais attention à la sécurité et à ne pas violer de
propriété privée…
L’intérêt des anciens sites de TDF n’est pas à négliger. A
Nancy-Nomény, site ondes moyennes inactif depuis 2014 (Réseau TDF B,
dernier programme diffusé : France Info), les émetteurs ont été
démantelés en 2021. Images du dynamitage des pylônes sur le remarquable site:
https://achdr.over-blog.com/2021/06/desinstallation-des-antennes-du-centre-emetteur-ondes-moyennes-de-nancy-nomeny-a-nomeny-54.html
Depuis lors les bâtiments sont vides, l’ambiance un peu crépusculaire
dans une très belle région (proche de la gare de Lorraine-TGV). Voici
ce qui reste notamment d’un des mats haubannés, la liaison au sol ayant
toujours été une question technique cruciale. Son jumeau de Sélestat
(avec des antennes directives) est inactif depuis fin 2015 mais a
conservé ses mats et ses installations technique, au début de 2022 en
tout cas.



Sur l’histoire de la radio, nombreux liens passionnants ici, au sein d’un site lui-même très bien fait :
https://www.radioscope.fr/liens.htm
Plusieurs sites sont spécialisés dans les aspects historiques comme par exemple :
http://100ansderadio.free.fr/
https://worldradiohistory.com/
https://www.radioheritage.com/
Collectionner des matériels ?
Cela reste un plaisir d’écouter la modulation d’amplitude avec un vieil
ampli tuner (en illustration un Akaï AA 1040, du milieu des années
1970) après avoir emprunté durant plusieurs années la radio de mon
père, une Normende Transista du début des années 1960.
Sur le thème des
récepteurs ou du matériel Hifi de cette époque, on trouve aujourd’hui
sur le net de nombreuses informations techniques mises à disposition
par des sites internet, comme cette « mine d’or » :
https://www.radiomuseum.org/
Un autre site connu et très riche, matériel vintage ou moderne : https://fr.audiofanzine.com/
La numérisation des équipements rend aussi possible l’acquisition de
matériel broadcast d’occasion. Certaines « platines » disques
sont quasi « mythiques » mais souvent hors de prix : un
site ci-dessous, de qualité exceptionnelle, consacré aux équipements
EMT, entre autres…
http://www.stefanopasini.it/default.htm
https://www.fabtech.de
Pour les magnétophones, notamment de fabrication française, entre autres, c’est plutôt ici :
http://gbaudiovision.fr
Plein d'histoires passionnantes sont échangées dans des forums comme celui là:
https://www.audiovintage.fr/leforum/index.php
Les mixeurs et « mixettes », surtout analogiques et
d’occasion, sont plus abordables… Le matériel des fabricants européens
reste souvent fabriqué sur place. Le principal fabricant français de
matériel broadcast en activité est la Société Rami à Bussy-St-Georges.
En sortie de la table, un limiteur, indispensable en cas d’utilisation
d’un émetteur. On trouve facilement de très bons didacticiels d’ingénieurs du son
sur ce thème, notamment pour faire un réglage basique pour le broadcast...
Candidater auprès de votre radio locale ?
Celles que je connais dans ma région sont passées du statut associatif
au statut commercial, pour des raisons de modèle économique et de
réglementation, sans que cela modifie forcément leur ligne
« éditoriale ». D’autres (dont celle qui m’a gentiment
accueilli dans les années 1980), d’implantation locale, ont disparu ou
leurs fréquences ont été reprises par un grand réseau…
L’immeuble de Radio Mélodie (Moselle Est) en photo d’illustration.
L’antenne (FM) est sur le toit et, sauf erreur, départ du faisceau vers
le DAB+ puisque le programme est repris sur le bouquet allemand en
Sarre, situation transfrontalière originale…
La radio associative la plus proche de chez moi est agréable à écouter.
Et ses actions de jumelage, telles que présentées sur leur site, semblent très intéressantes…
https://www.azur-fm.com/page/jumelage-nord-sud-28
Et bien sûr les captivantes radios étudiantes du réseau Campus
https://www.radiocampuslorraine.com/
Tenter la webradio (streaming) ?
L’apparition des récepteurs internet a pu donner l’impression de
revivre une certaine ambiance de DXing même si ça n’a rien à voir du
point de vue technologique. La webradio a aussi permis de faire «
revivre » des stations anglo-saxonnes des années 1960 ou 1970,
disparues un temps du paysage radiophonique.
De multiples didacticiels sont disponibles sur ce sujet, en tapant dans
un moteur de recherche. Plusieurs d’entre eux expliquent,
qu’aujourd’hui, même un enfant peut créer sa radio sur internet, en
quelques minutes, ce qui est très probablement exact, même si ça reste
un peu plus complexe qu’un « live » sur un réseau social (?).
Des didacticiels de l’éducation nationale ici :
https://www.clemi.fr/fr/vademecumwebradio.html
Utilité de disposer d’une adresse IP fixe mais ce n’est pas
indispensable à court terme. L’association Shoutcast-Winamp figure
parmi les plus utilisées sous Windows. Il faut distinguer le serveur
(Shoutcast), le plugin pour Winamp (avec son encodeur) et Winamp
(lecteur). Peut-être vaut-il mieux installer le serveur sur un
ordinateur dédié à cette tâche, tenant compte des enjeux en termes de
sécurité informatique ? Je n’ai l’expérience que de radios éphémères
juste pour s’amuser un peu (radios d’avantage pour animateurs que pour
auditeurs, soyons lucides…). Les limites d’un tel projet ne sont plus
techniques depuis longtemps. Tout ça est également possible sous Linux
(avec Icecast notamment) mais quand même un peu difficile pour le
profane…
Vous pouvez aussi envisager d’avoir recours aux services d’un hébergeur…
Un hébergeur français connu avec pas mal de docs sur son site :
https://www.radioking.fr
Répertoires radio utiles :
https://www.openradiodirectory.com (très bonne expérience)
http://dir.xiph.org/
L’excellente chaîne : « Votre radio de A à Z » explique très bien tout ça et d’une façon très conviviale.
https://www.youtube.com/channel/UCXxIKmGWbaPfToaCpTB1uwQ
J’indique des liens vers des créateurs géniaux de logiciels (et gratuits pour certains) pouvant être utiles. Merci à eux.
https://www.sonelec-musique.com/logiciels_freewares.html
https://www.charliedavy.co.uk/ (une incroyable mine d'or, des superbes logiciels)
http://vb-audio.pagesperso-orange.fr/
https://www.stereotool.com/
Si on veut brancher chacune des sorties de ses logiciels sur une voie
différente de la console analogique ou bien disposer de pré-écoutes, on
a intérêt à collectionner les cartes sons… Un amplificateur pour
plusieurs casques peut-être utile.
Les logiciels d’automation sont nombreux (les gratuits moins…) : liste
très complète sur le formidable site ci dessous (traite aussi
excellemment du hardware, hautement addictif):
http://christianvieira21.free.fr/pluxml/automation-radio-ou-radio-automation.php
On ne peut dire que du bien de l’excellent logiciel DJ Radio. Très
complet, il est télécommandable en mode MIDI (en tout cas la version
que j’ai utilisée) et les tutoriels sont assez nombreux.
On a vu utiliser Zararadio (essentiellement pour le live), dans sa
version gratuite (+ patch français), dans plusieurs pays francophones.
Ce logiciel d’origine espagnole (disponible aussi en anglais) semble
également très apprécié dans les pays hispanophones. Avantage, il est
possible de l’utiliser sous Linux avec le logiciel Wine qui permet de
faire tourner sous Linux certains logiciels pour Windows (mais DJ
Radio, avec sa base de données, n’en fait pas partie à ma
connaissance). Des tutoriels existent mais, comme ce n’est nullement
une usine à gaz, tout est assez intuitif. Alternative :
l’excellent Mixxx et sa « broadcast skin ».
Il y a de bons logiciels d’automation complète gratuits sous Linux
également mais relativement complexes. Rivendell nécessite un peu
d’apprentissage (et un ordinateur dédié) mais est un
« must ». Essayé aussi Competa sous Windows, du très bel
ouvrage.
On aime bien les logiciels cartoucheurs contrôlables en mode MIDI.
C’est notamment possible à l’aide d’un clavier musical avec une touche
par lecteur. Beaucoup de logiciels sous Windows. Certains samplers sont
également utilisables comme cartoucheurs. Sous Linux, on avait Direct
Easy. Récent et très bien fait : Linux show player.
https://www.linux-show-player.org/
On trouve aussi des cartoucheurs sur les sites utiles mentionnés supra,
de même que associés aux logiciels d’automation. Plusieurs applications
sont également disponibles sous Android (écran tactile de tablette).
Bien entendu, on ne peut diffuser librement que des morceaux de musique
du domaine public. Il est relativement facile de se constituer une
discothèque, en tout cas de musique classique, grâce à certains sites
mettant parfois à disposition des pépites.
http://www.fredzone.org/5-sites-pour-telecharger-de-la-musique-gratuite-et-libre-de-droit-534
Sinon un tour sur le site de la Sacem sera indispensable avec une
grille tarifaire variable tenant bien compte de la variété des
diffuseurs.
Podcaster ?
Le podcasting peut donner bien des satisfactions aussi (en ce qui nous
concerne, c’est simplement le superbe Audacity pour le montage) et
peut-être davantage d’audience… On pourra avoir des infos ou bien tenter sa chance avec ses
productions par exemple ici :
https://www.blogdumoderateur.com/podcasts-plateformes/
https://podcastfrance.fr/creer
Passer au radioamateurisme ?
En regardant autour de la rubrique DX des revues spécialisées, il n’y a
guère que la rubrique CB que j’arrive à comprendre (il y a encore un
peu de trafic de nostalgiques ou de routiers). Les talkies walkies sont
désormais souvent des PMR446 ce qui signifie Personal Mobile Radio 446,
dans la bande des 446 MHz. L’univers des radioamateurs reste donc
passionnant et complexe. Malgré l’extension de la téléphonie mobile,
ils continuent de proposer leur service pour certaines missions
humanitaires. L’informatique a pris une place importante, y compris
pour la « simple » écoute, avec les clés SBR USB, notamment
RTL2832U.
https://www.funkamateur.de/
Certaines structures privées ou associatives évoquées supra et qui ont
obtenu le droit d’émettre sur les bandes broadcast en ondes courtes,
avec une puissance limitée, dans les pays du nord sont probablement une
synthèse des deux univers. Leur liste, actualisée mensuellement, est
publiée (libre de copyright) par Hartvig Media ApS et reprise, par
exemple, sur l’excellent :
https://www.facebook.com/Radiosdumonde/
Dans d’autre pays, la pratique temporaire de la radio
« clandestine » en FM semble rester un « sport »
régulièrement pratiqué (mais illégal bien que parfois toléré ?),
si j’en crois plusieurs vidéos disponibles sur YouTube... Reste que la
compréhension de l’étage BF de l’émetteur (je parle de visites en pays
étrangers puisque, même pour envisager d’émettre jusqu’au fond du
jardin en FM avec une petite box, aucune tolérance réglementaire n’est
prévue en France…) impliquera, pour un usage légal, de maîtriser
diverses techniques d’encodage et de normes, R128 entre autres :
https://www.ebu.ch/fr/home
Quant à la mise en œuvre de l’étage HF, il présente des risques de
sécurité et nécessite toute une série d’appareils professionnels et de
connaissances techniques…
Un exemple de liste de fabricants d'émetteurs: https://www.transmitter.org/
Bonne réception ou bonne émission et merci de votre attention.